Le jeudi soir 6 février, un séminaire intitulé «Une voie pour la Paix » s’est tenu à Paris. Des représentants ont assisté à ce programme organisé sous les auspices de l’UNESCO pour évoquer la contribution des trois religions monothéistes à la paix. A. Atlı était présent pour présenter celle de l’Islam. L’unité et la solidarité ont été mises en avant dans les interventions, rappelant que les religions divines proviennent d’une même source. Il a été souligné qu’Allah attend de nous la paix, et non la guerre.
Dans un contexte mondial marqué par des conflits impliquant des membres des trois grandes religions, le choix du moment pour parler de paix s’est avéré particulièrement significatif. Les intervenants ont insisté sur le fait que les religions prônent la paix et que leur instrumentalisation politique ou leur détournement de leur essence originelle conduisent aux guerres. Ils ont également souligné l’importance d’aborder ces sujets avec plus de courage, en divers lieux et à différentes occasions.
A. Atlı a rappelé que l’Islam est une religion de paix, que les guerres à l’époque du prophète Mahomet étaient défensives, et que, selon le Coran, tuer une seule personne équivaut à tuer toute l’humanité. Il a également évoqué l’exemple de la coexistence pacifique entre musulmans, chrétiens et juifs à Médine. Il a enfin mis en avant l’impact des repas communautaires et des relations interreligieuses sur la compréhension mutuelle et l’espoir d’un monde sans guerre pour les générations futures.
Le père moraliste Francis Sams a souligné que « les croyants doivent prendre l’initiative face aux tragédies actuelles, partager la douleur des autres, mais ne jamais soutenir la violence qui en est la cause. »
Le rabbin Michel Serfaty a rappelé que le nom de Moïse est mentionné 102 fois dans le Coran, insistant sur l’importance de bien comprendre l’Islam. Il a également exprimé les préoccupations de la communauté juive concernant l’antisémitisme.
S’exprimant au nom de l’UNESCO, Chantal Grévin a conclu en affirmant que l’UNESCO considère comme essentielle la contribution des religions à la paix. Selon elle, « plus le dialogue interreligieux s’intensifiera, plus les conflits diminueront », et elle a exprimé le souhait que de tels programmes se poursuivent.
Le programme s’est achevé par une session de questions-réponses avec le public et des vœux de paix et de bonheur.